On surestime toujours l'intelligence moyenne de la population...
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FAIM DE VOIE ....

3/29/2017

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Une histoire ancienne qui est réapparue dans ma vie aujourd'hui

Au pied du gigantesque pierrier, un observateur curieux aurait pu apercevoir les restes de quelques cordes de couleur qui se balançaient mollement aux deux tiers de la paroi noire.

¨ Deux cent soixante quinze mètres du départ de la voie! Environ… la longueur tout de suite après la grosse cheminée qui se termine à la terrasse servant de bivouac. Tous les accidents se sont produits à cet endroit. Deux disparus et un blessé grave qui ne survivra sans doute pas. Ce qui a sauvé le dernier grimpeur est le fait qu'il grimpait en corde double et qu'uniquement une de ses cordes a cassé. Son compagnon a appelé l'hélicoptère.¨

Son interlocuteur baissa ses jumelles.

- ¨ Je crois, Luc, que c'est un problème de rocher. Il doit y avoir une structure abrasive ou coupante là-haut et quand les grimpeurs laissent le bivouac pour remonter la corde fixe laissée la veille, c'est le bris et la chute. Et les deux premiers, c'était en solo encordé? ¨

¨ Oui! La face nord de la Gourgane par l'itinéraire direct n'a été réalisée qu'une fois. C'est sombre, encaissé, vertical, humide la plupart du temps. Les deux accidents ont eu lieu à quatre jours d'intervalle. Un genre de pari entre grimpeurs pour savoir qui ferait la voie en premier. On a été appelé quand le second n'est pas arrivé à temps pour un souper d'anniversaire. On a déduit pour le premier qui n'avait pas de famille proche dans la région. Il venait de Nantua, les Glacières, et c'est le Partner laissé au stationnement du village qui a permis de l'identifier. ¨

Pierre Lugosi jeta un coup d'œil vers la face rocheuse, rébarbative à souhait.

- ¨ Mais les corps! Où sont les corps de ces deux grimpeurs? Tu tombes vers le bas d'habitude… les corps devraient se trouver un peu plus haut et pourtant les chiens n'ont rien trouvé! Je veux bien croire qu'on n'a pas les meilleurs du chenil mais quand même!¨

¨ Tu vois ce pierrier? Il est instable, composé de gros blocs et avec des vides partout. Il faut sauter d'un bloc à l'autre pour progresser. Il y a de la glace dans certains de ces trous : ça ne doit jamais fondre. Demain matin, le soleil va toucher le pierrier durant trente minutes : on va se positionner pour donner aux chiens le plus de chances possibles, de meilleures conditions de fouille. Ils ne peuvent pas être loin. ¨

- ¨ Pour le moment la meilleure chose à faire est d'envoyer une cordée constater les causes de l'accident, récupérer le matériel et prendre des photos. Il y a Bernard Helsing et Charles Perreault qui vont partir dans quelques minutes. Ce serait plus simple de descendre en rappel mais la brume empêche de déposer au sommet en hélicoptère et la météo annonce que ça va rester comme ça durant une semaine alors…¨

Un bruit sourd se fit entendre : un autre bloc venait de terminer son chemin dans le pierrier.

¨ C'est Verdun, ma parole! Ils vont devoir longer la falaise en partant du sud pour ne pas se faire prendre sous le tir des crapouillots. On devrait donc avoir des réponses à la fin de la journée, ce sont de forts grimpeurs. Mais pourquoi quelqu'un serait intéressé à aller au sommet de ce détritus vertical pour le plaisir, je te le demande!¨

- ¨ Allez, on redescend aux tentes : il sera trop tard pour revenir à Pipistrelle, le hameau au bout du sentier. Si on veut avoir des nouvelles des gars, faut rester à portée de radio. Le signal ne passe pas du fond cette maudite vallée glaciaire… Vive le réchauffement! ¨

Trois cent mètres plus haut, le vieux rat vit deux humains descendre lentement vers les taches de couleur orangée qui servait de terrier pendant que deux autres montaient avec de gros sacs sur le dos. Les figures se rejoignirent, se touchèrent, puis chaque groupe alla son chemin.

Il se hâta de remonter la fissure par le chemin secret.
Tout un labyrinthe s'était formé dans le rocher, un gruyère que le froid et l'humidité perpétuait depuis la fonte des derniers glaciers.
Ses congénères y pullulaient, tirant leur nourriture de tout de qui pouvait s'y trouver.
Vieux rats compris.
Il n'avait survécu que parce qu'il était plus intelligent, plus expérimenté, plus ingénieux que la masse qui grouillait dans les entrailles de la montagne.
Il était sans pitié : il était le chef!

Et il le demeurerait aussi longtemps que ses vieux os lui permettraient de monter et descendre les galeries. Car il venait de trouver une source de nourriture variée et inépuisable à la colonie.
Personne ne lui contesterait plus son pouvoir maintenant.

Il avait suffit de quelques coups de dents! Quelques coups de dents dans le nylon tendu sous le poids.
Le corps était tombé lourdement sur la terrasse.
Des milliers de rats étaient sortis de la falaise, tirant et poussant, amenant la pièce de viande vers la grande cheminée, le serrant dans le garde-manger qu'était un trou vaguement évidé par l'érosion.

Quel festin!
Le corps avait fourni une journée et une nuit d'agapes pour les rats.
Puis était venu le deuxième!
Tout aussi facile!
Quelques coups de dents, un travail colossal mais colonial.
Il en restait encore quelques morceaux.

Le troisième?
Quelques coups de dents.
Hélas, il y avait une autre corde!
Le corps n'était tombé que de quelques mètres.
Et redescendu par l'autre humain.
La colonie n'avait eu droit qu'aux provisions des deux hommes.

Ça ne se reproduirait plus…
Le vieux rat allait couper les deux cordes la prochaine fois.

Il arriva au garde-manger et s'installât dans l'orbite évidé d'un des deux crânes pour ensuite émettre un sifflement aigu, cinq fois répété.
La colonie toute entière stoppa ses activités, retint son souffle, garda ses forces.

D'autres humains montaient vers eux.
Le garde-manger serait bientôt plein.
Le Grand Rat qui vit au centre de la Montagne leur envoyait de la chair fraiche.
La voix de la faim avait été entendue…….


Dessin: Claire Ducolomb

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Je fais quoi , là ??

3/28/2017

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Comme je vous l'avais annoncé , le ski de soirée est terminé depuis dimanche , 22:00 ...

Depuis lundi 00:00 , il neige à plein ciel !

Quatre pouces , cinq pouces , depuis deux jours ?

Non mais je fais quoi , là , assis comme un crétin des Alpes devant mon écran alors qu'il y a de la neige à ne pas savoir quoi en faire ?
Il faut blâmer le coût des assurances , les salaires élevés ( ! ) des employés de la station , le coût exorbitant de la nouvelle remontée lente à souhait qui en remplace trois valables et payées .
C'est le Grand Livre ( celui des comptables , pas la bible ) qui dicte les règles du jeu . Mais c'est aussi rigide - et irrationnel - que la bible , ce grand livre là .

Bon ... rien à faire sinon prendre son mal en patience ... jusqu'à la saison prochaine ... à moins que je m'échappe du boulot quand il y aura une belle journée ensoleillée .

Franchement , le travail , c'est un empêcheur de tourner en rond !

Je vais donc passer ma soirée à traduire en anglais ma toute dernière entrevue .
Prendre une marche , pourquoi pas ?
Aller faire un tour au gym le plus proche et voir s'ils acceptent $169.99 pour laisser entrer un vieux corps déglingué durant trois mois .

J'ai le sentiment , quelquefois , que nous passons , collectivement , à coté de nos vies .
Enfin , ceux qui ont un minimum d'humeur et de passions ... ceux-là doivent rentrer dans les rangs et de plus en plus .
La société ne supporte pas l'individualité . Ou si peu ...

Pour ce que j'en sais , moi !!!

Mais il y a Miki Dora - le surfeur bien connu - qui disait :

The individuals are being pushed out, and the clones are taking over.

The individuals are being pushed out, and the clones are taking over.

The individuals are being pushed out, and the clones are taking over.

Pour paraphraser Thoreau , nous marchons tous au son de la même musique et personne ne peut me dire où le son du tambour nous mène .

Thoreau ne serait pas fier de nous ...

Super ! Une éclaircie ... je vais faire une promenade .
Je pèse le pour et le contre d'une semaine de vacances à la fin mai .



Pour les amateurs de Dora , en voici une dernière :
My whole life is this escape; my whole life is this wave I drop into, set the whole thing up, pull off a bottom turn, pull up into it, and shoot for my life, going for broke man. And behind me all this shit goes over my back: the screaming parents, teachers, the police, priests, politicians, kneeboarders, windsurfers. They're all going over the falls into the reef; headfirst into the motherfucking reef, and 'bwah'! And I'm shooting for my life. And when it starts to close out I pull out and go down the back, and catch another wave, and do the same goddamned thing again.
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On planche vers la fin ...

3/26/2017

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Dernière journée du ski de soirée !
Et c'est une honte car il y a de la neige , tellement de neige qu'on pourrait skier encore à la fin mai .
Hélas , les assurances ... coutent cher ... et les skieurs se transforment en cyclistes en ce moment . 

Je n'ai pas à me plaindre : ce fut pour moi une excellente saison .
Ayant skié 4 à 5 fois par semaine , je me considère chanceux .
Et en prime , j'ai augmenté ma petite collection de skis !
D'ailleurs ce n'est pas terminé : j'aurai une surprise pour vous dans la prochaine semaine , un achat qui m'attend patiemment .

Oui , je vais skier à nouveau mais comme je travaille durant la journée et qu'il m'est impossible de me sauver ... ou plutôt je tiens à me ''sauver'' pour des motifs sérieux ... je n'ai que la fin de semaine pour chausser mes planches .

Ce soir , je me suis procuré mon billet de saison de soirée pour l'année 2018 = $129 plus taxes . La pensée d'aller à une autre station m'a effleuré  mais c'est plus loin et plus cher . Il est préférable d'investir dans des sorties de fin de semaine , des sorties vers des stations plus lointaines .

Et puis je dois m'acheter d'autres bottes : les Atomic Burner 120 que je possède ont été fabriquées dans une ancienne usine appartenant à l'Inquisition . Jamais une paire de bottes ne m'a fait aussi mal sinon les célèbres Dynafit 3F !!!
Atomic offre un modèle de compétition pour pieds larges avec un flex de 130 : c'est celles que je veux .
Mais il me faut trouver l'argent ...

Fin de saison donc , ou peu s'en faut .
Retour au travail en espérant des vagues pour Pâques ... car l'escalade ... en face de la maison , sur mon terrain , il y a 5 pieds de neige .

Heureusement j'ai de la lecture , beaucoup de lecture .
Mais rien d'aussi bon que le Barde-Cabuçon dont je vous parlais hier .
Aujourd'hui : '' Une Histoire Érotique de Versailles'' dans la Petite Bibliothèque Payot .
On en apprend de bien bonnes et l'Histoire scolaire est très loin de la ''vraie'' Histoire .

Mais n'est-ce pas toujours le cas ?


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Le moine et le singe-roi

3/24/2017

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Si vous regardez ce blog , c'est que vous êtes des lecteurs !
Je vais donc vous suggérer de la lecture ...

Le Moine et le Singe-Roi
Olivier Barde-Cabuçon
Chez Actes Sud

Le sixième de la série racontant les enquêtes du ''commissaire aux morts étranges'' .
Le Chevalier de Volnay doit , en ce début de mai , trouver l'assassin d'une jeune femme éviscérée dans les Jardins de Versailles .
Presque sous les fenêtres de Louis XV ! 

C'est une série historique mais nul besoin d'avoir lu les ouvrages précédents pour gouter au mystère que propose l'auteur .
Je suis convaincu que si vous terminez cet opus , vous vous précipitez pour connaitre l'origine de ce duo d'enquêteurs façon XVIIIième .

Ce livre , comme les précédents , renferme des perles de sagesse .

- Je ne réclame que l'application de mon droit inaliénable en tant qu'homme à exercer le premier des principes de la liberté.
- A savoir ?
-Se révolter contre la loi lorsqu'elle nous est imposée de force et va à l'encontre de la nature humaine ,

Je ne sais quoi vous dire : je croyais qu'un livre précédent se déroulant à Venise était sublime. Le Moine et le Singe-Roi me font revisiter mon jugement ...

Quelle série , mes amis !
Quelle série !!

Et quel merveilleux livre que j'ai lu d'une traite .

Je vois s'éloigner les deux personnages principaux et je me demande bien où je les retrouverai ...

Et pour ceux qui ne m'ont jamais rencontré et qui pourraient se questionner sur mon caractère et ma profondeur de pensée , je vous renvoie au Moine .
A l'analyse , vous me connaîtrez .

Je ne peux que vous suggérer une sortie en masse vers la librairie la plus proche et l'achat sans hésitation de ce nouvel ouvrage de Olivier Barde-Cabuçon .

Je suis désolé pour la qualité de la photo . Comme je l'ai expliqué hier , je suis totalement nul avec une caméra entre les mains.
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Pauvre ... mais propre !

3/23/2017

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Mon ami François Colas m'a mis au défi de mettre en ligne une photo de ma petite personne . Petite signifiant jeune , très jeune .

Je ne possède que peu de photos de ma tendre enfance : nous ne possédions qu'un Kodak Brownie avec 8 poses ( mon souvenir ) et comme le développement était onéreux , mon père , photographe officiel de la famille , ne prenait qu'un rouleau par année .

Oui ... huit photos par année desquelles on devait soustraire celles où il avait coupé les têtes ou tronqué les corps .
Car pas question de photographier un point de vue !
Non : l'appareil servait à immortaliser des personnes . Ou des morceaux de personnes ...

De ce fait , je n'ai peu ou pas de souvenirs photographiques de mon enfance . j'ai ( encore ) une excellente mémoire mais la journée où elle va partie en vacances , il n'y aura pas de support pour me remémorer le bon vieux temps .

En corollaire , ayant vécu dans une maison où l'on ne regardait pas d'albums de photos ( inexistants ... ) , je n'ai jamais pris l'habitude de photographier les gens et les choses . Ce n'est que depuis la naissance de mon fils que je possède un appareil photo et ... honte ... c'est Lyne qui l'utilisait .

Vous vous imaginez ?
Aucune photo de moi en ski ... et je skie comme un déchainé depuis des décennies . Aucune photo de moi en grimpe ... et ce fut ma passion durant ce qui semble être un siècle . Aucune photo ou si peu de toutes les voies que j'ai équipées .
Pour quelques voyages en Europe ou en Amérique du Sud , je dois posséder une dizaine de photos . Pour certains , je n'ai rien !

Des pans entiers de mon existence n'existent pas ... plus de témoins , pas de preuves photographiques .
Je suis durant ces années comme le Yéti : on ne soupçonne mon existence que par des preuves minces et indirectes .
Ai-je seulement existé ?
Certains jours , je me le demande !!!

La vie , au but d'un certain moment , est comme un rêve .
Avons-nous réellement fait tout ce que notre mémoire nous laisse supposer ?
Est-ce que je rêve cette existence ??

La saison de ski s'achève : le ski de soirée se terminera en fin de semaine . Quelques jours plus tard , la station fermera non par manque de neige mais par manque de skieurs .
Chacun ici désire un printemps hâtif ... ce qui n'arrive jamais , naturellement . Il y a cinq pieds de neige devant ma maison . Mais à force d'y croire , les gens sortent les bicyclettes et commencent le jogging .

Moi , et cela demeure entre nous , je vais ranger mes skis en me demandant si je serai encore là à la prochaine saison .
Oui , c'est ce que je pense en glissant mes skis dans leurs housses .
C'est ce que j'ai toujours pensé au printemps ...

Est-ce que j'aurai encore l'indicible plaisir de dévaler les pentes encore une fois quand la neige recouvrira le sol à nouveau ?
Le ski , ce fut toute ma vie .
En rétrospective , j'aurais dû chercher - et trouver - une carrière qui me garde près des pentes .
Il est maintenant trop tard . Mais , je le jure , j'ai toujours eu la hantise de ne plus jamais entendre le son de mes fixations qui se referment sur mes bottes .

Encore quelques jours ...




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Coucher de soleil sur Pina Colada ...

3/20/2017

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Que vous dire , chers lecteurs , du surf à Pina Colada ???

Ce fut , pour tout dire , un peu décevant !
Les vagues n'étaient pas au rendez-vous et , lorsqu'elles étaient présentes , les locaux gardaient précieusement la ressource pour eux .
Ne tenant pas à créer d'esclandre et surtout étant un longboarder peinant à se tenir debout , je ne voyais pas ce que j'aurais pu faire dans ces vagues qui étaient continuellement en close-out .
J'ai pris la mousse mais la mousse , sur du corail coupant ...

Et puis il y a le fait que les planches de location , c'est de la bouillie pour les chats .
Majoritairement des planches en mousse - dont certaines étaient cassées - et quelques NSP .
Quand on considère le coût de la location , on reste sur sa faim .

On me dit que j'aurais dû tenter le Costa Rica ... mais le pays est totalement américanisé ! Quitte à cela , aussi bien aller en Floride ! Au moins j'y ait des connaissances qui seraient heureux de me voir .

Donc la prochaine fois , ce sera l'Europe ou la Floride ... si seulement le $ canadien pouvait regagner du poil de la bête !

Le Pina Colada , c'est fantastique pour la plongée et j'ai adoré ma descente de canyon .
J'ay retournerai uniquement si je trouve des partenaires de grimpe ! Un article de Climbing parle de l'escalade de l'autre coté de l'île ... je suis convaincu qu'on peut faire aussi bien du coté du soleil couchant .

A vous de voir !


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Preuve de Vie !

3/19/2017

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Étrangement , ma boite de messagerie est demeurée vide aujourd'hui !
Personne ne semble vouloir venir avec moi à Pina Colada pour y ouvrir des voies sur un rocher totalement vierge .

Je tente ma chance encore une fois : la première photo vous montre , au loin , un massif offrant deux face triangulaires d'une bonne centaine de mètres de hauteur . Bon ... disons 75 mètres ... mais c'est vierge ! Et en calcaire blanc !!

Quelques photos plus bas , vous voyez le littoral . les murs de rocher corallien qui peuvent offrir de belles voies en bloc dans la mesure où vous ne tenez pas à la gomme de vos chaussons ET que vos doigts soient tous entourés d'une généreuse épaisseur de ''tape'' . Il y a de tout : face , surplombs , petites cavernes . Il n'y a que la marée pour empêcher l'accès .

Voua allez me dire que c'est loin et que si l'on se blesse  , c'est foutu !
Et bien non ...
Le pays est bien pourvu de cliniques et de pharmacies : vous en voyez une sur la photo !!

D'ailleurs , je suis encore à prendre mes médicaments contre la malaria et , en face de moi , sur le bureau , j'ai mes pilules contre le choléra . Naturellement il y a le Zika mais comme je ne pense pas être enceinte dans les prochains six mois ...

J'ai fait du canyoning là-bas et , pour atteindre le sommet , on devait marcher dans la jungle ( quoi d'autre ? ) ... un autre promeneur m'a demandé très sérieusement : '' je viens de me faire piquer par un moustique jaune . Est-ce que je vais avoir la fièvre jaune ? ''
Descendant dans le torrent , après une belle glissade en S , un autre promeneur m'a demandé s'il y avait des piranhas dans l'eau !

Je le jure : vous ne risquez rien de rien ! Ou si peu ...

Pour conclure , une photo de mon fils apprenant à rouler des cigares !!!

A Pina Colada , vous fumez le cigare , vous buvez du rhum , vous roulez en petite moto de façon toute erratique et vous admirez le paysage ...

Je reviens demain avec le ''paysage'' . Et j'espère toujours recevoir un message m'annonçant qu'il y a des intéressés pour une virée grimpe au pays de Pina Colada .

ps : oui , les habitants n'ont pas les mêmes standards quant à la protection de l'environnement ... voir les déchets ...


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Retour de Vacances ...

3/18/2017

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Quelle joie de revenir chez soi !

Entrer dans la maison où l'électricité est absente depuis 24 heures suite au pire blizzard des 40 dernières années .
Cela après un retour qui a duré plus d'une journée entière suite au détournement de l'avion vers un aéroport lointain - Sept Iles - parce que le blizzard avait causé la fermeture de toutes les pistes de la province .
Je vous conterai tout cela demain ...

Aujourd'hui , petite chronique car c'est l'anniversaire de mon fils .
Il a 18 ans !!!
Je voudrais vous montrer le gâteau mais la pression a eu raison de Fuji Finepix . L'eau s'est infiltrée est voilà : je dois m'acheter une autre camera submersible .
Croyez moi sur parole , le gâteau est excellent .

18 ans ... je suis maintenant libéré de la promesse faite à la mère de mon fils alors qu'elle était à quelques heures de sa mort : je peux maintenant grimper en glace . Reste à savoir si ça me tente encore ... on verra l'année prochaine .

Nous sommes allés nous divertir au soleil la semaine dernière . Sept jours par 26 à 28 c alors que la banquise voyait le thermomètre le plus bas de mémoire d'homme et la pire tempête depuis 40 ans .
Je ne regrette pas d'avoir quitté !

Où nous étions ?
A Pina Colada , bien entendu .
Mon foie n'est pas prêt de me le laisser oublier .
Un tout inclus bon marché où le rhum , sous toutes ses formes , est gratuit de jour et de nuit .
Ce n'est pas notre premier séjour à Pina Colada ... on y trouve du surf mais surtout du windsurf .
La plage vendue comme idéale pour le surf ... je vous en parlerai plus tard ... sachez seulement que le fond , c'est du corail et qu'au bout de deux jours mes souliers d'eau étaient percés . Bien entendu , je me suis coupé ...

Jamais je n'avais imaginé apercevoir des falaises dans ce paradis aquatique .
C'est faux : il y existe des montagnes assez hautes mais on ne voit jamais de falaises .
En fait , on ne les voit pas parce qu'on regarde le swell en face de nous et que la plaine côtière ( un marécage pour tout dire ) ne se prête pas aux grandes envolées alpines .

Les vagues se situant entre le très ordinaire , le passable et le pas beau du tout ... et ce qui était beau étant squatté pas les locaux dont je ne partage ni la couleur ni la langue ... il fut décidé de prendre une excursion d'une journée`: le Jeep Safari , dont l'intérêt culminait dans la visite d'une fabrique de cigares .

En fait , la visite nous amenait aussi à faire du canyoning dans un parc national situé dans une région où je n'avais jamais mis les pieds , à l'intérieur des terres .
A la vue des photos ... j'ai eu un doute ... ça ressemblait fort à un excellent calcaire ! La rivière coulait dans du calcaire ... pas dans cet ignoble corail !

On s'installe dans un camion . D'accord , à l'arrière d'un camion ouvert , style camion militaire , face à face , et plein vent , à respirer les ignobles effluves de diésel .
Mais la vue est superbe ...
On traverse Pina Colada - car notre tout inclus se situe en fait à BananaMama - et , juste passée la zone industrielle et le décharge de la ville qui brûle allégrement et où très jeunes et vieux ramassent tout ce qui peut être recyclé ou mangé , voilà qu'au loin je vois une face blanche !!

Au loin voulant dire à un demi kilomètre de la route , pas plus ...

Je crois rêver : des colonnettes ...

Une minute plus tard , à ma droite , apparait un pilier .
Celui que vous voyez plus haut .
A cent mètres de la route principale .

Au loin , d'autres falaises surgissent , verticales .

Jamais grimpées ... pas d'escalade à Pina Colada !
C'est baseball , basket et combats de coq , à Pina Colada . Pas d'escalade ...

Qui serait intéressé ?
Je suis prêt à y retourner pour équiper puis grimper ce monolithe - et toutes autres falaises du coin !

Vous savez comment me contacter .


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Baptiste le Cordiste 3

3/4/2017

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Une petite histoire de Baptiste le Cordiste avant de vous quitter !

Il fait bien -25c dehors - avec le vent - car ce matin c'était -19 sans ce maudit vent qui transperce tout . De ce fait , j'ai sagement décidé de rester au chaud à la maison . Je serais allé skier , bien entendu , mais la volonté me manque ...
Dans quelques jours je serais sous le soleil , à 26c , au bord de la mer .

Oui ... à surfer ... enfin , à amuser les créature marines qui m'observeront , en tentant désespérément de me lever sur un planche grande comme un petit paquebot.
Rien n'est gagné , rien n'est gagné !

Je laisse la maison et le chat à mon fils qui en prendra bien soin .
Oui , il faut que je parte avant de faire un malheur : la lassitude augmente l'irritabilité .
Les horizons bouchés attisent la frustration et c'est alors qu'il faut ventiler .
Quelle meilleur endroit que l'océan pour retrouver son assiette ?

Voici la troisième histoire de Baptiste le Cordiste .
Aucun commentaire jusqu'à présent ... dois-je continuer et en écrire une dizaine , de ces histoires , pour ensuite les placer sur Amazon , pour le Kindle ?
Je ne sais trop ... si vous avez des idées , n'hésitez pas !

Voilà :


 
Le grand air, ça donne faim!
 
Et je doute qu’il y ait beaucoup de personnes en ville qui profite plus du grand air que moi.
Passer ses journées à être soufflé à tous vents, c’est l’histoire de ma vie.
Mais je ne me plains pas : tout plutôt que d’être assis devant un écran huit heures par jour.
 
Le grand air donne faim… et quand la faim te tenaille et que tu es suspendu au milieu d’un édifice, il arrive qu’elle triomphe et que tu presses la poignée du descendeur pour arriver le plus rapidement au sol.
Du sol au bistrot, c’est la course.
Tout simplement parce que dès que tes pieds touchent l’asphalte, tu regrettes la décision qui te fera perdre du temps et de l’argent. C’est alors la course pour remonter en haut…
Mais pas avant d’avoir avalé un sandwich et un verre de vin.
La nourriture, pour moi, c’est sacré.
Peu et bien : les excès sont malsains.
 
Ce qui me fait souvenir de cette vision fugitive, encore au 223, tiens!
Vous allez croire que l’édifice est le repaire d’une secte de détraqués… et bien non. Majoritairement ils sont issus de professions libérales : avocats, médecins, architectes, comptables et cadres supérieurs.
De belles familles et quelques célibataires endurcis.
 
Je fais mon travail… le petit carreau de la salle de bain pour débuter.
Bon, il y a quelqu’un dans la salle de bain : un homme assis sur le siège de la toilette, en pleine méditation. Non, pas comme ça : le siège était baissé : il était simplement assis, la tête entre les mains, attendant je ne sais quoi.
Naturellement, il ne m’a pas vu : qui regarde par le carreau de la salle de bain, un étage sous le toit?
La scène était un tantinet étrange : l’homme portait une couche, une bavette et de petits chaussons!
Sur le coup, j’ai pensé au cancer… mais il possédait plus de cheveux que j’en transporte sous mon casque.
Ce n’était pas de mes affaires et puis j’avais une faim de loup. Jamais je n’aurais dû débuter cette ligne.
Je laisse le gars méditer dans sa salle de bain et je descends vers le sol.
Puis je me dirige vers un petit casse-croute un coin de rue plus loin.
Quand le sandwich au thon est arrivé devant moi, les autres clients entendaient distinctement mon estomac crier.
 
Bon, il faut bien gagner sa vie et remonter pour mieux descendre en laissant des vitres immaculées derrière moi!
 
Je repars dans ma ligne précédente pour arriver face au carreau du Penseur.
Il n’est plus là. La pièce est vide.
Je me tasse un peu pour crocheter la vitre de grandeur normale à ma gauche.
C’est alors que je le vois….
 
Mon Penseur est étendu sur un canapé.
Sans doute une rencontre avec un thérapeute.
En fait il est couché en chien de fusil sur la thérapeute!
Car c’est une thérapeute et elle possède une paire de seins qui pourraient lui procurer la page centrale dans un magazine.
Je les vois parfaitement bien!
Elle ne porte qu’un string…
Et elle allaite le Penseur!!!
 
Je vous le dis : le gars, en couche, a le sein droit en bouche. Une main sur le sein et l’autre dans le string.
 Il semble en extase. Elle ne l’est pas moins.
Je n’ai pas attendu pour voir si elle allait l’aider pour son rot. Jugeant que la vitre était bien assez propre comme ça, je suis descendu à l’étage inférieur où un chat allait me guetter durant la durée de mon travail.
J’avais déjà lu à propos de crème glacée fabriquée à partir de lait humain. Remarquez, je n’ai rien contre… ce qui me chatouillait dans les péripéties du Penseur, c’est l’infantilisation! Mais qui suis-je pour juger des préférences alimentaires de mes semblables? Moi, je suis végétarien, ovo-lacto végétarien. Alors si un gars désire de temps en temps porter une couche et devenir anthropo-lacto poupon… il a ma bénédiction!
Le pire dans tout ça, c’est qu’il m’avait donné une petite faim…
 
 

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Joel Smith , l'entrevue ...

3/3/2017

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Interview of Joel Smith by Jean Pierre BanvilleYou have complete series of surf magazines. What was the importance of the magazines’ culture in the development of surfing in the last decades?
The surf mags have been hugely influential. They not only helped define the surf culture, they helped sustain it. 
I grew up on the East Coast at a time when wetsuits were still primitive, like 1/4" neoprene Michelin Man costumes. It was just too uncomfortable to surf in the winter, which, of course, was when the surf was best. The magazines were my fall back. I would devour them from cover to cover. They really helped maintain the stoke through the harsh months.
What will happen to the tons of glassy mags stacked in your basement? Would you sell them?
They are actually in my garage, boxes and boxes of them, and it has become rather overwhelming. This is the bane of the collector, you end up with too much stuff! So yes, I am looking to downsize by selling them or swapping them for something. I have already donated a heap to University of California San Diego (UCSD), but I would prefer to find them a home with someone who is a surf enthusiast. I plan to keep some issues for sentimental reasons, like the well-thumbed SURFER Bi-Monthlies that I still have from my original subscription back in the early 60s. 
 
I have scores of books as well, but several years ago I determined to focus my collection on the real early stuff, before the 1950s. I do not think there is a great deal of popular interest in this material, but I enjoy it. 
 
You are known all over the world for your documentaries and movies. What is the difference between reading about surfing in a magazine and seeing a clip on the web? Is one better than the other? 
I am not so sure about being "well-known," but I have been able to support myself writing, producing and executing film and TV projects. In my experience the nature of the content is the best determinant of the medium. Some things are just better or more appropriate in print. For example, I am a big fan of quality surf photography. I prefer this in a magazine or book, though I must admit I have seen some high-definition images on line that are  stunning.
I personally like the convenience of printed matter. You can carry it around, leave it in the bathroom, take it outside, look at it over a camp fire, or toss it in the back of your car. I guess this is less a factor now with smartphones, tablets and other portable devices, but I am old school and I appreciate the tactile sense you get with books and mags. 
That being said, I don't think it is a question of one being better than the other. It is just different and I certainly enjoy watching video clips online.
​​Who would be the most photogenic surfer (man & woman) then and now. I am talking about the ones assuring you to draw the crowds?
For "then " the answer is easy. He is Duke Kahanamoku. Back in the 1920s a lady said Duke was: "The most magnificent human male God ever put on the earth." He was an incredible physical specimen and the cameras loved him. I think part of the reason for this was that he was so gracious and unassuming. He did not impose himself on people. Quite the opposite. He was the essence of aloha.
​

For "Today" it would probably be Laird Hamilton, whom I have never met but clearly has a remarkable physical presence.  Or perhaps Kelly Slater, who has a winning charisma about him.

 

Cover of Police Gazette MagazineAs to the ladies, now it really gets tough and I am not sure I am the best judge. For the "Then" I yield to the Police Gazette Surfing Girl. According to reports (which may or may not be true), she drew the crowds.
For ladies "Today" there are just too many lovely women riding waves, including many that I have surfed with over the years. I think my favorites (neither of whom I know personally) would be Margo Godfrey-Oberg and Rell Sunn. I am not sure "photogenic" is the right word here, but I loved watching both of them surf.

​If you had one single thing to change in your surfing life, what would it be? 
It would be contact lenses. I am terribly near-sighted. For years, I would leave my spectacles on shore and paddle out squinting. I tried to convince myself that the other senses could make up for fuzzy vision, but I ate it. I had late take offs too many times for that to be true. I waited far too long to get contact lenses.
Contacts were a revelation for me and I definitely improved my wave catching, if not so much my wave riding. Of course, they have a down side as well, like the time a wave peeled the soft contact off one of my eyes on a sizeable day at Laniakea.
Surfing will be Olympic in 2020. Don’t you think that there would be a good documentary to be made on that decision and its ramifications? 
First off, I am delighted by this news. It has been a long time coming and has taken a tremendous amount of work. Hats off to Fernando Aguerre, who has been a lion of persistence, for making this happen. 
As to a documentary about it, I think it might be a bit premature. Getting approval for the Olympics has mostly involved fact finding, politicking, organizing, administration, advocacy, negotiations, and down right pleading. This has all been critical, but it is not exactly visually compelling material for a video presentation.   
Some things are better dealt with in print, or in a short: news feature. However, in a few years, as more and more countries ramp up to compete, I think a fun show could be produced.
​

You have seen the evolution of surfing along six decades. What are your predictions for the future? 
Surfing has gone through so many ups and downs over the years, that it is tricky to make any predictions. But I see wave pool technology as poised to have a tremendous impact. 
I can envision the water parks around the nation adding wave riding to their water slides. In countries like Germany, where surfing river waves has become popular, they already have a year-round indoor beach resort just outside of Berlin. Wave pools are a natural progression for venues like this, especially now that it has become an Olympic sport. There is even a new surf resort being developed for the West side of O'ahu that will have high quality wave pools.
 
I simply do not know how this will develop. Some are thinking that the high end wave pools will be mostly for the elite or wealthy, like private country clubs for golfing. You call in and book a wave session like you would a tee time. My only experience with a wave pool was at the Sun City Resort in South Africa about twenty years ago. It was refreshing but nothing much. The new technology is a far cut above.
 
My worry is that while there is much to be gained from these new wave machines, there is also much that will be lost: wave knowledge, engagement with nature, and mostly the meditative aspect of the sport - that deeply personal experience of rising and falling with the swells, staring at a limitless horizon, and feeling that elemental connection with natural energy. I just cannot see that happening in chlorinated water, no matter how well appointed.
 
But surfing has prevailed through some rough times and it will continue to prevail. It is all good.
You are the author of a fantastic book that will soon be on the shelves. You wrote the Illustrated Atlas of Surfing History. The illustrations are by Ron Croci. What were you thinking?
I was thinking, "what have I got myself into?"  Ron and I had begun with a completely different concept that was targeting just the surf market, but our publisher wanted something for a broader audience - non surfers as well as surfers. He wanted a history, and he wanted it in an atlas format to match some of his other titles. Well, this was not only a lot more work for me, but I knew that there were already some truly excellent histories of surfing available, and many of them were written by guys I consider friends and colleagues. I had no desire to replicate their work, so I determined to come up with a different approach.
 
I make no pretense of being comprehensive or definitive. My goal was rather to simplify - to distill the story of wave-riding into a fun, positive and colorful presentation. There is not a lot of prose. Instead I use contemporary quotes and observations to track what I consider the salient events, developments and characters that make surfing special. Then I add notations to place things into perspective.
Front cover of the Illustrated Atlas of Surfing History
My concentration is on the early years - how wave riding developed and how it evolved into an international tribe. There was a real advantage here in working with an artist like Ron. I could go back to antiquity and still have vibrant illustrations to help bring the story to life.
 
I tried to highlight things that I thought would be of most interest and relevance for today's readers. Of course, I wanted it to be an accurate narrative, but I also wanted it accessible to the general audience, while still having enough surprises and points of interest to please informed surfers.
 
I find the story of surfing quite fascinating, and I see in it a pleasing continuum. There are aspects of the sport, both physical and cultural, that were as true in ancient Hawaii as they are today. If readers just take this thought away from the book, I will be happy. So give it a read and let me know what you think.
A few images from "The Illustrated Atlas of Surfing History" 


I always wondered how a regular family copes living with someone as passionate as yourself? How about your family? Do they invite friends in the house?
We have visitors all the time, including those freeloading surfer types who raid my refrigerator while pawing through a tapa bound copy of Blake's Hawaiian Surfboard. 

As to family, my son has surfed with me in Hawaii, Costa Rica and in just about every state along Mexico's Pacific coast.  And I have been blessed to have three exceptional women in my life. My mother was a perfect surf mom. She would drop me and my surfboard off at the beach in the early morning and then drive back to pick me up in the late afternoon. She encouraged my surfing. My wife of forty years has been equally supportive and tolerant. She does not surf and does not even like to go in the water, but she has been game to travel with me on numerous wave hunting jaunts, even to some rather sketchy places. And one of my favorite memories is tandem surfing with my ten year old daughter at Waikiki, riding alongside an outrigger canoe while tourists snapped photos of us. Then a rain squall blew in, big heavy drops glistening with sunlight shining in from the side. My beaming girl said the ocean looked like it was being pelted with silver wrapped chocolate kisses. A great moment.
 
Virtually all of our holidays somehow wound up at surf destinations, but I always made an effort to take the family into account. I would get up at dawn, surf for two hours, then join the family for breakfast and spend the day doing things with them. Then I would surf for two hours more before dinner. It worked out fine.

Can we ever stop being surfers? 
I could not, but people have. Years back surfing was so indelibly linked with the youth culture that many gave it up as they got older, thinking it unseemly for an adult. Sometimes, work and assorted responsibilities let it fade out of their existence. That seems to be changing now. More and more people are continuing to surf as they mature.  It may crowd the waves a bit, but I see this as a good thing.

There is so many surfboards around, with all kind of shapes and lengths. Do you have a favorite board? What would be your dream board?
I have always ridden longer boards, though not necessarily longboards. I think the shortest stick I have owned was a 6'8".  Most of my boards ranged from 7'6" to 9'. Hey! I am lazy and I enjoy an easy paddle. I like getting into the waves early too. My favorite board was probably an 8'11" round pin that Phil Becker shaped for me around 1990. It was my travel board. I wanted something that would work in all kinds of conditions, and it did. It was akin to the "Desert Island" model boards that showed up some years later. Sadly, I snapped it in half on a rather piddly day at El Porto. I had it fixed, but it was never the same.

We spoke before and I know you will understand this last question. Could surfing be considered a philosophy? Could it be a philosophy for some of us? There is a French philosopher who wrote ‘’ Petite Philosophie du Surf ’’ ( Frédéric Schiffter)… could he be right ? 
I have not read Schiffter's piece so I really cannot comment on it, but I have never thought of surfing as a philosophy. I have always seen it as more of a lifestyle, and sometimes perhaps an addiction or obsession. Lord knows there have been periods when I have been obsessed with the sport. Here is where I see some of the continuum that I referred to earlier.  The early Hawaiians became obsessed with surfing.So did the surfers in the 1930s and 1930s. There is something about this elemental engagement with nature that just hooks us. Maybe it is the negative ions. Maybe the vortex of particle wave energy. I will leave that to the philosophers.

Suppose one of our readers is interested in your books and magazine. How can he contact you? 
The Surf Blurb would be a fine way to contact me about this.​
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    Le Québécois Déjanté

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